jeudi 4 avril 2013

#3# Home sweet home

♥ La bordelaise retour à la maison (nota bene pour la prochaine fois "pas de visites à la mater")...j'ai l'impression d'avoir déserté les lieux il y a des semaines (4 jours en réalité), l'impression que tout a changé, que j'ai changé...depuis la veille et 3 jours durant, à la tombée de la nuit, je sens l'angoisse monter, les larmes avec! (Le babyblues n'a pas été légende ici!) Et si je n'étais pas à la hauteur? Et s'il lui arrivait quelque chose? Un mélange dosé de joie et de peur incontrôlables...Le babyphone est devenu mon meilleur ami, il me suit partout, je dors même avec (j'ai réussi mon sevrage au bout de 13 mois, ridicule pour certains, rassurant pour moi)...

Petit à petit, le quotidien reprend ses droits, on en vient presque à changer une couche avec le petit doigt, on prépare un biberon de la main gauche (suis droitière) en portant bébé à droite, on arrive à dormir (un peu), à faire le ménage...
Durant cette période, chaque jour est émerveillement et découverte pour elle comme pour moi, on se teste, s'apprivoise, s'admire...on est souvent seules toutes les deux, on devient trop ultra fusionnelles....
7 mois plus tard...un coup de téléphone,  un matin de mon ancien RH, il me veut...NON je ne suis pas prête,  je ne veux pas...mais il le faut pour palier les craquages shopping pour la princesse...j'accepte et pleure tous les jours pendant une semaine...En plus, il faut trouver un moyen de garde (rien que l'intitulé ne donne pas envie...).
La laisser? JAMAIS, never...Jamais fait, je pourrais pas...

♥ La Parisienne 
Contrairement à ce que j'imaginais, quand ma CRApouille est née, les conditions ne sont pas toujours celles qu'on espère avoir... Je me retrouve loin de cette réalité splendide que tout le monde m'avait racontée. Je suis seule, ma fille aussi. Ce petit coin de paradis, je ne l'ai jamais vu! Et oui, tout n'est pas tout rose parfois mais on oublie vite...
15 jours après l'hôpital, Home Sweet Home (ma maison! cette inconnue!) nous revoilà! Petit nid douillet et calme plat règne en ces lieux. De la prudence, on surveille si le rototo est fait, si le repas est pris (elle n'a rien mangé, c'est bizarre !!!) NO PANIC!

Le quotidien s'installe et petit à petit et tout devient normal.
On se sent soi, on ne se pose plus de questions, et, je peux m'occuper de ma Crapouille et des CRAquages bancaires pour acheter tout les trucs qui seront forcément utiles pour bébé (et pas cher du tout bien entendu), et bien ce temps là a duré 7 mois (enfin 6 pour la préparation psychologique) parce qu'un beau jour, le téléphone a sonné pour m’annoncer que j'allais travailler mi-septembre. Quoi??!!! mais je n'ai pas de nounou (oui parce que les crèches je pouvais me brosser!) comment je vais faire? Je vais devoir laisser ma CRApouille à une inconnue? mais c'est juste impossible! je ne veux pas, elle va mal vivre cette séparation? (on s'aperçoit après qu'elle a uste une envie, c'est d'y aller!)...
Entretien sur entretien qui sera celle qui aura ce rôle? là! c'est une autre histoire...

Et votre retour à vous?





4 commentaires:

  1. J'ai l'impression que tu racontes ma vie la Bordelaise. Hormis le fait qu'on avait qu'on avait demandé à ce que personne ne vienne à la maternité à part nos parents et nos frères et soeurs, pour le reste c'est la même. L'angoisse du soir, l'impression qu'on ne va jamais y arriver, l'amour démesuré pour le visiophone...

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    1. Ah mais il n'y avait que eux...mais ils habitent loin don ils sont arrivés a peine 12h apres l'accouchement et reparti 2j après, me demande pas pourquoi baby blues du coup lol

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  2. un retour pour le premier fatiguant une famille trés envahissante un enfant qui dort peu pleure beaucoup, envie d'étre seul a la maison a 3 sans bouger.
    Pour le second la forme envie de faire plein de chose.

    Ya pas photo si le loulou fait rapidement les nuits ca change tout.

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    1. Oui mais quoiqu'il arrive ce sont les plus mignons...

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